Claude Pelletier

Calendrier
perpétuel

Sexe: homme
Père: Georges Pelletier
Mère: Catherine Locquet Vanier

Aucun objet.

Évènement(s):
    Naissance : 28 julllet 1657 Ste-Anne de Beaupré
    Baptême : julllet 1657 Ste-Anne de Beaupré
    Confirmation : 28 février 1666 Château-Richer
    Décès : 21 février 1699 Trois-Rivières, Hôtel-Dieu
    Sépulture : 1699
    Profession : Maître-charpentier, Frère Didace, franciscain


Note(s):
Naissance (1657)
28 juillet 1657
Claude Pelletier, fils de Georges Pelletier et Catherine Vannier de cette paroisse
Paroisse de Ste-Anne de Beaupré
Sont présents:
Claude Poullain, Marguerite Rivière et son époux Robert Foubert et André Richard
Références :
Programme de recherche en démographie historique (PRDH) de l'Université de Montréal
Les données, 710 000 actes de registres paroissiaux, qui se trouvaient à l'époque dans plusieurs volumes, sont aujourd'hui consultables sur DVD ou directement en ligne sur le site du PRDH. :
http://www.genealogie.umontreal.ca/

Décès
Il mourut à Trois-Rivières le 21 février 1699 d’un refroidissement contracté pendant qu’il y travaillait à l’église des Récollets. Il fut inhumé à Trois-rivières, dans la crypte de la chapelle du couvent des Récollets, rue Notre-Dame, qui est maintenant l’église protestante.
Référence:
Voir ci-dessous

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Informations:

PELLETIER, DIDACE, baptisé Claude, frère, récollet et maître charpentier, dont la cause en béatification fut introduite dès 1713, né à Sainte-Anne de Beaupré près de Québec, le 28 juin 1657, fils de Georges Pelletier (lui-même baptisé en 1624 à Dieppe) qui arriva en Nouvelle-France en 1652 et épousa en 1656 Catherine Vannier, décédé en 1699.

Confirmé en 1666 par Mgr de Laval*, Claude Pelletier entrait, en 1668, à l’école d’arts et métiers de Saint-Joachim, fondée la même année par l’évêque, et il y fit son apprentissage de charpentier jusqu’à la maîtrise. Il travailla d’abord à la construction de la deuxième église de Sainte-Anne de Beaupré, commencée en 1676. Il est fort probable que son penchant à la vie religieuse s’en trouva accru, l’église était déjà un lieu de pèlerinage très fréquenté. Une petite chapelle de marins y avait été élevée en 1658, et l’on parlait des miracles qui s’y faisaient. L’érection de la première église avait commencé en 1660 et la mère Marie de l’Incarnation [V. Guyart] écrivait en 1665 : « À sept lieues d’ici il y a un bourg appelé le Petit-Cap, où il y a une église de Sainte-Anne, dans laquelle Notre-Seigneur fait de grandes merveilles en faveur de cette sainte Mère de la très-sainte Vierge. On y voit marcher les paralytiques, les aveugles recevoir la vue, et les malades de quelque maladie que ce soit, recevoir la santé. » L’église, plus spacieuse, qui remplaça celle de 1660, était en pierre. On a coutume d’en attribuer le plan au curé François Fillon (1629-1679), mais il est probable que Mgr de Laval et Claude Baillif en furent les inspirateurs. Quant à Pelletier, il dut s’occuper du toit, du clocher et d’autres travaux de charpente.

Deux ans plus tard (1678), Claude, le charpentier, demandait à entrer chez les Récollets. Admis en 1679, il prit, en 1680, le nom de frère Didace. À partir de 1682, il accompagna pendant six années le père Joseph Denys*, également Canadien, mais qui avait reçu sa formation et avait été ordonné prêtre en France, dans les diverses missions fort distantes les unes des autres, que les Récollets avaient établies à l’île Bonaventure près de Percé, à Plaisance (Placentia, T.-N.), puis à Ville-Marie (Montréal), enfin à Trois-rivières. Il mourut en cette dernière ville le 21 février 1699 d’un refroidissement contracté pendant qu’il y travaillait à l’église des Récollets. Il fut inhumé à Trois-rivières, dans la crypte de la chapelle du couvent des Récollets, rue Notre-Dame, qui est maintenant l’église protestante.

Connaissant depuis longtemps son genre de vie et ayant assisté à sa mort édifiante, le père Denys était convaincu de la sainteté du frère ]ai, et grâce à l’aide de Mgr de Saint-Vallier [La Croix*], on commença son proces de béatification. On trouve aux Archives du séminaire de Québec une copie, faite entre les années 1720 à 1744, du récit du père Denys des quelque 22 miracles accomplis en vénération des reliques du frère Didace, et d’autres lettres qui se rapportent à lui. Cependant le procès ne-fut pas poursuivi alors, et le frère Didace était complètement oublié quand on découvrit, à la fin du siècle dernier, une gravure contemporaine, intitulée : « Le Vray Portrait du Très Religieux Frère Didace, mort en odeur de S’teté... 21 Fév 1699 », dont l’un à Québec et l’autre, à la Bibliothèque nationale de Paris. Depuis, on n’a pas cessé de s’intéresser à sa cause. De son œuvre de charpentier, il ne reste rien, pas plus dans les documents que dans les édifices existant aujourd’hui.

Alan Gowans

ASQ, Fonds Verreau, 073, Actes du Très devot frère Didace Recollet mort en odeur de sainteté en 1699. Odoric-Marie Jouve, Étude historique et critique sur les actes du Frère Didace Pelletier, récollet, BRH, XVII (1911) : 54ss.

P. Odoric-M. Jouve, O.F.M. "Le Frère Didace Pelletier, récollet. Québec, 1910, 458 pp. in-12°. On trouvera dans cet ouvrage quantité de renseignements sur Dieppe et Ste-Anne-de-Beaupré. Il entra chez les Récollets le 3 février 1679. Il meurt si saintement qu'on lui attribue 22 miracles et que sa cause en béatification est introduite en 1713;

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